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mardi 29 avril 2014

un atelier d'écriture

Mardi 6 mai
de 18H30 à 20h30

  médiathèque Grain d’Sel

valérie schlée anime un atelier d'écriture :


100 000 ans de beauté du corps humain, et après ?
L'homme augmenté
Quel monde, quel langage, quel corps ?


                                                   
Francis Bacon

Attention, les places sont limitées : pensez à vous inscrire 
Médiathèque GRAIN D’SEL
Rue Fédou 11000 Carcassonne Tél : 04 68 10 35 50
et pensez à y venir ! 
Pour chaque atelier on a refusé du monde
et tous les inscrits ne sont pas venus !

mardi 22 avril 2014

Sant Jordi, un livre, une rose, une lecture !

Les livres d'Albert Cossery font l'éloge du dénuement et de la paresse, et érigent ces deux caractéristiques en une véritable philosophie. Ils mettent en scène le peuple du Caire, avec un sarcasme et une ironie rendus élégants par la plume de l'auteur.
 
A la librairie Mots et cie
samedi 26 avril
à 10h30 

lecture d'Albert Cossery
par valérie schlée

Il faut rire et jouir de l’existence, 
se libérer de toute forme de possession ou d’aliénation. 
 
Albert Cossery est un écrivain rare : il n’a pas publié plus d’un roman par décennie. Chacun de ses livres est un joyau célébrant en français le mode de vie oriental, l’Égypte des pauvres qui cultivent, avec beaucoup d’humour, une certaine forme de sagesse, celle qu’il pratiquait lui-même dans le Paris de Saint-Germain-des-Prés. 
 

http://librairie.motsetcie.over-blog.com/
​Librairie Mots et cie
35 rue Armagnac
11000 Carcassonne

mardi 15 avril 2014

Mots et cie à Carcassonne


Samedi 19 avril à 10h30 à la librairie

Rencontre-discussion avec Elie Treese

« Les anges à part » (Rivages)

Lecture par Valérie Schlée.




Article de l’Humanité par Muriel Steinmetz jeudi 6 Février 2014.

En mettant en scène un groupe de cinq à six garçons et une fille, âgés d’à peu près douze ans, Elie Treese décrit un monde qui n’est pas encore touché par le désir et la perte.
Elie Treese enchante. Il s’empare du sujet de l’enfance avec doigté. Rien de mièvre dans ses mots. Le romancier met en scène, sans avoir l’air d’y toucher, une bande de jeunes, cinq à six garçons et une fille, âgés d’à peu près douze ans. Il les cueille à cet instant précis, véritable entre-deux, où l’enfance qui est là depuis pas mal de temps a, en somme, ses habitudes et ses enchantements, juste avant que n’intervienne la césure de l’adolescence. Ce temps-charnière, fragile, tendre, est celui où le corps ne pèse pas plus que ça mais où les sens sont de plus en plus en éveil.
Cette bande, composée entre autres de Franck, des jumeaux, de la Buse, de Carabi le dernier venu, toujours vêtu de blanc, ainsi que de l’Oiseuse, au corps éblouissant, pour jouer et réfléchir l’après-midi, a élu domicile dans une maison en ruine où le lierre dévore les murs et où la porte d’entrée, intacte, ferme avec une clé; cabane améliorée au plafond défoncé où le ciel impose son bleu comme en rêve. «On a du mal à croire que c’est vrai, écrit l’auteur, on a du mal à croire que c’est bien ici, parce que Maison-Neuve, ça sonne surtout comme une sorte de mensonge. Et d’ailleurs, il y en a qui disent plutôt la Maison-brûlée-en-haut-du-champ, ou encore la Maison-explosée-de-partout, mais la plupart préfèrent Maison-Neuve.» Ils passent là le plus clair de leur temps. Franck nettoie la poussière que Carabi ne veut pas perdre: «Ouais, moi jaimais mieux avec la poussière, et dans un sens, la poussière, ça permet de se rappeler des choses simples, comme le fait qu’on n’est pas grand-chose.» Ces enfants mi-anges, mi-démons parlent un langage de grands avant la lettre. Des grands non encore souillés par les désillusions, par l’appel de l’autre et du désir. Ce qui sort de leur bouche n’est que pure vérité. Lorsqu’ils se fâchent et se battent, ça ne dure jamais très longtemps car le monde extérieur les happe avant, avec ses distractions permanentes: la pluie est un cadeau et la lumière qui court sur les feuilles dun arbre force l’oubli. Ils n’ont aucun ressentiment. Ce sont des natures vierges. Jusqu’au jour où…
Fils d’un Américain, Elie Treese aime Faulkner et Beckett. Il réussit le pari un peu fou d’un récit à la fois très dense et très mince dans une rare économie de mots.

dimanche 13 avril 2014

Momo et Ernesto à Coustouge

Il y a comme un air de rêve réalisé à Coustouge, 
et qu'on souhaiterait voir se déployer partout !
Un lieu magnifique monté de toutes pièces par des bénévoles et le village ; 
des hommes et des femmes curieux, ouverts, prêts aux expériences neuves ; 
au premier étage : la bibliothèque ! 
et puis ce soir-là, une rencontre avec deux musiciens (merci à Chris Collins et Christian Pomerade) pour cette lecture de Duras et Gary.
Un bel écrin pour la littérature !!!





dimanche 6 avril 2014

Quoi de neuf ? lecture et musique à Coustouge !

Samedi 12 avril à 18h

à la bibliothèque de Coustouge

Rencontre avec la lectrice Valérie Schlée

qui lira des extraits de "La vie devant soi" de Romain Gary
 et de "La pluie d'été" de Marguerite Duras

Accompagnement musical
Christian Pomerade, saxophone
et Chris Collins, contrebasse

                                 


Duras et Gary auraient eu 100 ans cette année.
Ils nous ont donné deux garçons, Ernesto et Momo,
qui parlent une curieuse langue.
A Vitry, à Belleville,
avec humour et tendresse qui prennent aux tripes.

avec la participation de la bibliothèque départementale 
de l'Aude dans le cadre de Quoi de neuf 2014.

entrée libre
cette rencontre s'achèvera au bar associatif avec des tapas offerts