Nombre total de pages vues

mardi 29 novembre 2016

La librairie Mots et Cie vous invite

 
samedi 3 décembre

​ à 10h30​
 à venir rencontrer

Karim Miské et Antoine Silvestri
"S'appartenir" éditions Viviane Hamy


lecture par Valérie Schlée



       
Né d’un père mauritanien diplomate et musulman, d’une mère française, assistante sociale puis professeure, athée et féministe, Karim Miské est une bizarrerie pour les autres : une « tête d’Arabe avec des manières de Blanc ». Sans cesse balloté entre une identité et une autre, il essaiera « d’appartenir » à toutes pour finalement faire le choix de n’en accepter aucune pour simplement s’appartenir, l’idéal de tout être humain.

C’est de cette ambivalence qu’il nourrit son activité professionnelle. Documentaires, scénarii, livres, tous ses travaux tournent autour d’un même thème : l’appartenance. Écartelé entre des univers différents, Arabe, Blanc, Noir, chrétien, athée, musulman, communiste ; puis entre la France, la Mauritanie, auxquelles s’ajoute l’Albanie d’Enver Hoxha (pour laquelle sa mère s’est aveuglément engagée), Karim Miské s’est trouvé un unique navire pour traverser l’existence  : la littérature.

S’appartenir est nourri des lectures d’Arendt, Sartre, Balzac, Orwell, Manchette, des musiques de Johnny Rotten, Patti Smith, Janis Joplin, Jimi Hendrix, et enrichi des références plastiques d’Antoine Silvestri qui s’étendent de la Renaissance italienne à l’expressionnisme viennois.

Récit d’un parcours atypique, S’appartenir raconte une histoire universelle. À la fois réflexion politique, sociologique, philosophique, pleine de tendresse et d’humour, elle est un miroir tendu au lecteur. Les problématiques abordées sont au cœur de la société en pleine mutation dans laquelle nous vivons.                           
                                    


samedi 26 novembre 2016



Vendredi 2 décembre à 18h30, 
je lirai pour l'installation de Marie-Claire Touya
à la médiathèque de Bram : 

Gloria Steinem, Eve Ensler, Maram al-Masri, Jacques Prévert, Müesser Yeniay, Marcus Malte, Ghislaine Amon, Edith Azam, Guénane Cade, Ariane Dreyfus, Albane Gellé
Darina al-Joundi et Mohamed Kacimi, Lune Vuillemin....

Asli Erdogan

Chaque rencontre, chaque lecture sera le pavé d'un cri, 
un appel, un rappel : 
Pour la libération de l'écrivain et journaliste Esli Erdogan.
Bientôt cent jours de prison, et la menace de la prison à vie. 
Pour avoir écrit le récit des massacres de l'armée turque 
à l'intérieur des villages kurdes. 
Partageons ses écrits. 
Racontons ce qu'Asli Erdogan a voulu raconter, au péril de sa vie.



Au coeur de l’onirisme, à la frontière du visible et de l’invisible, entre mémoire, rêve et cris, une femme se souvient du Bâtiment de pierre. Dans cette prison, des militants politiques, des intellectuels récalcitrants à la censure, des gosses des rues – petits voleurs de misère – se retrouvaient pris au piège.
De ce monde de terreur véritable, la narratrice de ce récit est pourtant revenue et sa voix, en une étrange élégie, se fait l’écho d’un ange, un homme qui s’est éteint dans cette prison en lui laissant ses yeux.
Ce livre est un chant dont la partition poétique autorise le motif en lui donnant parfois une douceur paradoxalement inconcevable. Un texte rare sur l’un des non-dits de la vie en Turquie.
 
 


“Un souvenir est un pont qui se tend vers le passé, un pont de bois fragile, prêt à s’écrouler.” Un an après la mort de son amour, incapable de rester à Istanbul, un homme se perd dans le vaste monde. Sur les rives du lac Léman, il reprend ses carnets et revisite son histoire perdue. Six femmes cheminent sur un sentier de montagne. A peine vêtues, elles se dirigent vers un torrent écumant. Mais quelques beaux jeunes gens troublent leur cortège et viennent perturber l’accomplissement d’un rite étrange.
Une jeune schizophrène est convoquée par les médecins, un événement qu’elle va vivre, commenter, interpréter à la faveur de son imaginaire.
Face à la prison, une femme attend le jour. Elle relit les lettres censurées de celui qu’elle aime, tente de se croire différente depuis qu’elle est enceinte.
Sur le mode d’une brillante évocation d’un moment de rupture qui va précipiter le narrateur dans l’infini voyage, d’une réflexion élégiaque sur le temps qui passe, d’un rituel envoûtant à l’humour dionysiaque ou d’une parodie très politique d’un séjour en hôpital psychiatrique, ces récits aux limites du réalisme sont toujours en écho avec l’état de la Turquie contemporaine. Ils entraînent le lecteur dans une plongée magistrale, au coeur même de l’oeuvre d’AslÄ Erdogan.
AslÄ Erdogan a une quarantaine d’années. Elle vit à Istanbul où elle intervient dans le champ politique, notamment pour défendre les droits de l’homme. Physicienne de formation, elle a travaillé au Centre européen de recherches nucléaires de Genève ; elle se consacre désormais à l’écriture. Ses livres sont traduits dans de nombreux pays, en Europe comme aux Etats-Unis.
 

lundi 21 novembre 2016

à Espéraza

Apéro-lecture 
avec Valérie Schlée 
à la bibliothèque d'Espéraza :
« Un paquebot dans les arbres » 
de Valentine Goby (Actes Sud), 
à 18h jeudi 24 novembre !



jeudi 17 novembre 2016

L'auteur brésilien de passage en France

​A la librairie Mots et Cie​


Samedi 19 Novembre à 10h30
Rencontre exceptionnelle avec l'écrivain brésilien
LOURENCO MUTARELLI en visite en France.

Lecture par Valérie Schlée


livro_mkp_tupi
Parsemé d’un univers sombre, onirique et visuel, L’odeur du siphon retrace les péripéties de son antihéros.
Entre brocanteur et prêteur sur gages, dans un centre-ville décadent, il prospère grâce à la détresse de ses clients.
Il vit comme nous à cette époque du consommable, d’une contradictoire richesse, où tout s’achète, tout se collectionne ou se jette, tout en luttant contre la puanteur symbolique et réelle des canalisations des toilettes de son magasin.
Jusqu’à devenir obsédé.
Jusqu’à devenir métaphore.
Lourenço Mutarelli est né à São Paulo en 1964. Après des études à l’École de beaux-arts, il travaille comme dessinateur dans les studios de Mauricio de Sousa, le plus grand nom de la bande-dessinée pour enfants au Brésil. Plus tard, il se dédie à la BD underground et devient un auteur culte dans ce domaine.
 En 2002, il publie son premier roman, O cheiro do ralo [L’odeur du Siphon], une narration écrite au rythme de ses pensées, au travers une recherche d’oralité. Ce roman a été adapté au cinéma par Heitor Dhalia en 2007. L’univers sombre, onirique et très visuel de l’auteur continuera à inspirer le cinéma avec l’adaptation de O Natimorto [Le Mort-née] en 2009. Lourenço Mutarelli est également scénariste, auteur de théâtre, acteur et il donne aussi des cours de bande dessinée..


Prix d'un livre à l'Aude !



« Je vais vous raconter une histoire 
comme quand vous étiez petits ».

Certains élèves se regardent discrètement un peu sur la réserve, d’autres attendent, comme quand ils étaient petits. Quelques minutes avant, Valérie est entrée à l’improviste dans la salle de classe. L’enseignant se met en retrait. Le cours est entre parenthèses pendant une vingtaine de minutes. Les oreilles sont attentives. Les réactions sont perceptibles et se laissent entrevoir au fil des mots qui courent dans la bouche de la lectrice. Quatre livres, quatre univers, quatre lectures. Des envies et des curiosités émergent. Un sondage informel réalisé par Valérie après sa prestation laisse entrevoir les affinités naissantes des élèves pour certains textes. Quel sera leur jugement lorsque leur regard aura intimement embrassé toutes les pages des romans concourant pour le Prix ? Leur vote rendra compte de cette information en temps et en heure.
D’ici là d’autres rencontres seront à venir…

https://dunlivrealaude.wordpress.com/2016/11/16/des-lectures-impromptues/

mercredi 2 novembre 2016

Ce samedi 5 novembre
à 10h30
Librairie Mots et Cie à Carcassonne
Rencontre avec Jean-Yves Cendrey et Marie Ndiaye !! 
Lecture par Valérie Schlée