Nombre total de pages vues

lundi 7 novembre 2022

Venise, le Museo di Palazzo Grimani présente Archinto de Georg Baselitz / Cathy T.photos

la paume d'une main

moi seule sais

la douceur ma soeur

la douceur de ce creux


son arrondi

un peu de terre

et j'y pousserais

sans peine.

 

Camille Loivier

Joubarde

Editions Potentille

 


Les doigts ne savent plus

serrer, donner, chérir


sur l'étal on s'exhibe

on aime en images


main solitaire entre les cuisses

on évacue le trop plein


la vie contrefaite

moisit dans un emballage

de paillettes et d'ignorance


on meurt de compromis

en musique


fallait refuser la glue des affiches

ne pas lécher les miroirs


l'ombre du prophète

a déserté la croix


pas de clous perçant les paumes

ni blessure au flan


(…)

que la main plonge dans votre gorge

explore vos tripes

brasse les restes de ripailles

et ramène votre cœur

serré dans son poing

comme un oisillon


laissez vous nourrir

de graines de mots


Jacky Essirard

Corps sans parole

Editions Collodion

dimanche 14 août 2022

On se continue

Nous y sommes, 
votre venue jusqu'à La Pluie d'été, 
si nombreux c'est heureux,
les trésors emportés,
 
(merci Dominique Angelvy et Marie-Laure Dupré, 
pour vos choix et les photos)

 
 l'accueil qui m'y est fait par
la libraire Eliane Damette et son énergie sans limite, 
Julie jeune libraire exceptionnelle,
Maya lycéenne prometteuse,
 
certains de mes livres "cultes" saisis au vol dans la librairie,
 


 
 Le midi libre s'en faisant l'écho :

on se continue !


 

 

dimanche 31 juillet 2022

Rendez-vous à la librairie La Pluie d'été !

 C'est ainsi, le temps a passé mais :

les rencontres en librairie ou pas loin, la rencontre avec une librairie, nous savons...
Quand elle se nomme La Pluie d'été, une histoire commence, à Mèze.
Ce texte atypique de Marguerite Duras je l'ai lu tant de fois mêlé à La vie devant soi de Romain Gary ;
certains d'entre vous ont entendu cette lecture accueillie en médiathèques.
La vie devant soi donc, alors que le soleil persiste sur l'étang de Thau,
Sète sur l'autre rive on en vient par bateau, La pluie d'été comme une promesse à Mèze.
Une promesse de rencontres, de retrouvailles avec vous les amis, les passionnés de lecture, les écrivains, les documentalistes, les médiathécaires, les éditeurs, les artistes et les poètes, guettés du ponton toujours.
(Il y a même des jeux, les copains du Comptoir ludique de Carcassonne !)
La librairie La pluie d'été, un phare pas loin, je vous y attends dès mardi.
Alors, vous venez ?

Valérie

Librairie La Pluie d'été
14 rue Paul Entéric à Mèze
du mardi au samedi : 9h-12h  15h-18h30
dimanche en plein cœur du marché : 9h-12h
04 67 51 11 81



jeudi 28 juillet 2022

Il faut partir, Jean-Luc Parant

En 1994 La Différence changeait ma vie avec 

Dix chants pour tourner en rond de Jean-Luc Parant. 

Ils continuent à tourner 

tandis que Jean-Luc Parant vient de mourir. 



 

Le livre tout neuf 

aux éditions Les Presses du réel / Al Dante 

(Laurent Cauwet) pour continuer :



 




jeudi 23 juin 2022

Via Verdier

Dans une tribune parue dans Le Monde quatre éditrices françaises, 

représentantes de quatre des maisons indépendantes de taille moyenne 

dont Verdier (Liana Levi, Sabine Wespieser, Zulma et Verdier), 

mettent en garde contre les conséquences de la fusion Editis-Hachette sur le monde de l'édition !



https://www.facebook.com/EditionsVerdier/

samedi 11 juin 2022

La main dénude l'oubli avec Colette Deblé

 Roland Chopard et Æncrages & Co

pour un livre d'artiste avec Colette Deblé,

qui vient d'arriver au 39e Marché de la Poésie

place Saint Sulpice Paris 6e.

Vraiment touchée.





 

jeudi 19 mai 2022

penser, panser, chanter

 

Les oiseaux bien sûr savent.
Habitent les saisons. Soulèvent leurs grandes peurs. 

Les oiseaux sont passerelles, entre visible
et invisible. N’ignorent pas la matière.
Éprouvent les vibrations.
Les oiseaux touchent les arbres et
les oiseaux touchent les vents.
Résistants. Presque transparents.
Les oiseaux disparaissent.
Petits savants sans prétention.
Envers et contre les forces sombres.
Atomes agiles de lumière.
Supportant sans se plaindre la grande pesanteur.
Les oiseaux savent que vivre est malgré tout possible. 

Avec le chant. 

 

À Valérie Rouzeau et Cécile A. Holdban 

Albane Gellé, poème inédit in L'Ephémère 88 plaisirs fugaces, Éditions Bruno Doucey 


 

mardi 15 mars 2022

sur l'autre colline, idyllique elle aussi

 Nous tournoyons dans la nuit et nous voilà consumés par le feu

Je me suis relancé dans cette folle aventure, le Printemps des poètes, et vous y êtes invités naturellement. Cela commencera vers 15h à la Maison Jaune à Quirbajou le samedi 26 mars. Heureusement cette année, je me suis entouré d'un petit groupe d'habitantes et mon ami Gérard arrivera le mardi 22 pour me donner un coup de main.

Au programme: une balade pastorale et poétique (nombreux intervenants), gratuite, qui se déroulera autour de deux points forts: la mise à l'herbe et au vent d'une barque de pierre sèche avec marins et capitaine, la découverte d'une grotte magique dans une forêt proche du village, grotte qui va revivre grâce à la poésie et aux enfants. Prévoir de bonnes chaussures et des vêtements chauds. Après l'apéro: repas partagé avec une bonne soupe maison, bien chaude, pour vous réchauffer, chacun apportant un élément de repas ou une bouteille. Et puis ce sera vers 20h30 la soirée poétique avec nos amis poètes, diseurs et musiciens.

Cet événement se place sous le double signe de l'éphémère (thème du Printemps des poètes cette année) et de la résilience culturelle: résistance aussi à cette société du spectacle qui nous formate et nous mine, refus de toute subvention: bref une anomalie culturelle complétement éphémère, non reproductible, ne laissant de traces que dans les mémoires tant il sera vécu intensément au présent (téléphones portables et appareils photos posés en tas au départ de la balade: pas d'image ni de prise de son). D'ailleurs, toujours dans cet esprit, nous projetterons en contre-point le jeudi 24 mars à 20h à la Maison Jaune le film de Guy Debord: "In girum imus nocte et consumimur igni" ("nous tournoyons dans la nuit et nous voilà consumés par le feu"). Vous trouverez plus de détails sur le Portail HVA.
Nous vous attendons.
Steph

vendredi 21 janvier 2022

Croquer la pomme, celle qui ?

Jusqu'où s'en laisser conter ?

1, 2, 3, 4, 5

Comptons sur l'attention 

et l'intention...



jeudi 13 janvier 2022

Attrapé au mur d'un poème de Carl Norac,

grâce à Dominique A néo retraité heureux 

et facteur poétique toujours en activité.

Cueilli au seuil de la maison d'Ottrott,

le fusain esquisse déjà la posture.