Rencontre avec Alexandre Bergamini
librairie Mots et cie
à Carcassonne
le 3 novembre à 10h30
Lecture avec valérie schlée
"Sang damné" aux éditions du Seuil est en librairie
Convoquant
les fièvres et la mémoire collective, j’ai voulu confronter l’intime au
clinique, mon histoire singulière avec l’Histoire, au travers des camps
nazis, d’une radiographie des trente premières années de l’épidémie du
SIDA, des procès du sang contaminé, de ceux que j’ai rencontrés, aimés,
délaissés et qui ont péri lors de l’hécatombe, ou qui y survivent comme
moi, comme nous tous.
J’ai
tenté d’user de toutes les armes contre l’ennemi invisible et la
bêtise, et je me suis risqué à les combattre, défendu par une langue
exsangue et mise à nue. Sang damné est devenu l’aboutissement d’un cycle infernal, sa fin.
Cargo mélancolie
Cargo mélancolie est un journal de bord poétique en deux voyages :
Hanté par la mort de son frère, le narrateur embarque sur un vieux cargo russe pour une traversée de la Mer Baltique aux Tropiques en passant par le Canal de Suez et la Mer Rouge :
« un billet-aller
pas de retour
retrouver l’ailleurs
un paysage que je porte… »
Un voyage chaotique d’un homme à la dérive où ses tourments intérieurs liés aux variations brutales de lumière et de température dans un paysage en perpétuelle mouvance imprègnent ses écrits d’une poésie sauvage d’une grande beauté.
Dans les flots parfois déchaînés, seule l’errance des oiseaux de toute espèce, des pélicans du Yemen aux fous de Bassan de l’Océan Indien, est familière.
Hanté par la mort de son frère, le narrateur embarque sur un vieux cargo russe pour une traversée de la Mer Baltique aux Tropiques en passant par le Canal de Suez et la Mer Rouge :
« un billet-aller
pas de retour
retrouver l’ailleurs
un paysage que je porte… »
Un voyage chaotique d’un homme à la dérive où ses tourments intérieurs liés aux variations brutales de lumière et de température dans un paysage en perpétuelle mouvance imprègnent ses écrits d’une poésie sauvage d’une grande beauté.
Dans les flots parfois déchaînés, seule l’errance des oiseaux de toute espèce, des pélicans du Yemen aux fous de Bassan de l’Océan Indien, est familière.
Les êtres rencontrés lors des brèves escales dans des terres souvent en
guerre souffrent de la pauvreté mais emprunts d’une grande humanité
alors que le narrateur se sent « misérable ».
Le deuxième voyage au Cap Nord est celui de l’éblouissement dans les couleurs et l’acceptation de la perte « Aucun lien n’est rompu ».
La force de ce court roman tient dans la poésie rageuse des mots et dans le vocabulaire emprunté au langage du corps pour une traversée maritime intérieure.
Le deuxième voyage au Cap Nord est celui de l’éblouissement dans les couleurs et l’acceptation de la perte « Aucun lien n’est rompu ».
La force de ce court roman tient dans la poésie rageuse des mots et dans le vocabulaire emprunté au langage du corps pour une traversée maritime intérieure.
In La fabrique à rêves