18 septembre 2011, la maison ouverte de Pierre et Dominique, au large de Versailles,
leurs
amis et les nôtres réunis,
les encres sur papier de christian hadengue,
ma lecture et l'improvisation de gaspar claus au violoncelle : un
rendez-vous comme on en rêve ailleurs, encore...
dessiner une silhouette sur le mur
les combinaisons de soi à soi
alors que sans l’autre rien
où seulement les marques
et les taches des passages
les raclures des moisissures, d’auréoles uniques
peindre avec un bandeau sur les yeux
c’est clos, c’est mou, infranchissable
penser au faste, au savoureux, à la soie
la couleur et ses îlots tournent
les successions de peintures
caresses jamais posées, obombrées
les mots ne sont plus les mêmes
le voisin vomit derrière la palissade
la musique traversière, goulot des pensées
sur le billard du temps, ça cogne
se retourner jusqu’à l’abondance
une broutille, le jour qu’on est, dit-on
extrait de "revenir n'existe pas"
Beau texte, qui trouverait bien sa place, en écho, sur mon blog "art et tique et pique"... si vous le souhaitez bien entendu... et accompagné d'un lien vers votre blog...
RépondreSupprimerPS: le fait de passer par l'oral , comme vous le faites est toujours quelque chose qui m'a intéressé, d'ailleurs ce que j'écris est conçu souvent pour ça...
amicalement
RC