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mercredi 11 mars 2020

Après le chemin poétique du 14 à Quirbajou, rendez-vous à Lagrasse !

 » PRINTEMPS DES POÈTES » 2020

DIMANCHE 22 MARS À 16 H,

SALLE DES ASSOCIATIONS, ancienne mairie, 

place de la Halle, LAGRASSE (11220)

VALÉRIE SCHLÉE LIT SES POÈMES

Valérie Schlée travaille en binôme avec peintres et musiciens, donne des lectures publiques. Elle vit à Gruissan dans l’Aude et travaille à la librairie Libellis de Narbonne. Elle publie des recueils de poèmes et collabore à des revues littéraires : Brèves, Apulée.
La poésie qu’écrit Valérie Schlée, raconte des histoires. La Vie est une chienne noire est celle d’un frère et d’une sœur, de leur langue commune arrachée au corps, de leur rapport au désir. Cette langue étrangère et intime fait état d’une sorte de scène primitive : celle dont chacun a pu faire l’expérience en tuant un animal, aussi petit soit-il, par peur le plus souvent. Dans la proximité palpable des bêtes et de la nature, on franchit avec eux les lieux d’éclosion, les espaces de destruction, le rapport à la vie à la mort, et puis l’amour encore et toujours à nommer.



À propos de La Vie est une chienne noire :
 » Ce livre en mains, malgré sa modeste et mince apparence, on ne doutera pas qu’il s’agisse-là d’une rareté. D’abord parce que pour y pénétrer il faudra retrouver des gestes anciens et trop oubliés d’ouvertures. Il faudra en effet, couper, séparer, inciser, pour entrer dans le vif, une belle définition, en somme, de la poésie.
Car c’est bien à cela que nous convie Valérie Schlée. La vie est certainement ce que l’on veut qu’elle soit et, qui de nous n’a jamais dit, hurlé, murmuré au moins une fois, “chienne de vie !!”, façon de nommer, vaine conjuration, la mort imprévue, la maladie, le désamour, l’injustice, l’échec ; en bref, la vie comme elle est ou comme elle se découvre à un moment ou un autre, animale et sombre.
Aussi cette soixantaine de pages assumera le poids de son ambition, celle de dire les destins séparés, avec leurs fulgurances et blessures, en un seul récit. Long poème dont le rythme, la rigueur des mots et de la versification, servent des vérités toujours brûlantes, osant les risques de l’insondable déchirement, ou ceux de la traque du secret intime jusqu’à cette vérité des livres sous les taies d’oreiller de l’enfance.
C’est un récit, c’est une histoire ; il y a une narratrice, un frère, une mère, des enfants, des chiens, du ciel, de la nature. On y parle de la mort et de ce qui retient la vie, de ce qui fait l’espoir, ce soleil qui arrive et qui va déborder et de qui l’aura nié. Valérie Schlée nous donne ainsi à voir des moments de vie dans une écriture digne, qui ne cherche ni l’exemplarité ni la compassion. La première intuition était la bonne, c’est là un texte rare, et un grand texte. »
Daniel Bégard, Olé Magazine culturel, 4 février 2015


Petite bibliographie :
La Vie est une chienne noire, éd. Dumerchez, 2015 (poésie).
Exercice de solitude, éd. Rencontres, 2011.
Le Silence en soi un galet, suivi de Un homme sort de terre, éd. Potentille, 2008.
Quelqu’un respire derrière moi,  éd. Le suc & l’absinthe, 2007 (livre d’artiste).
Il faudrait se quitter tous les jours, éd. Gros texte, 2007.
Un objet silencieux, coauteur Edith Azam, éd. Le suc & l’absinthe, 2006, rééd. Gros texte, 2008 


https://www.luciole-universite.fr/programme-2020/

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