Nombre total de pages vues

jeudi 30 juin 2016

sous le soleil exactement

Pendant que Mehdi nous prépare les surprises de la rentrée, 
je vous attends à la librairie Mots et cie
dans la toute neuve rue Armagnac de Carcassonne en fête
du mardi 5 au samedi 9 juillet 
Venez faire le plein de l'été !

dimanche 19 juin 2016

La Librairie Mots et Cie accueille

Le Marathon des Mots

et Fiston Mwanza Mujila

Lecture par Valérie Schlée

Le samedi 25 juin à 10h30 


   
Tram 83
Fiston MWANZA MUJILA
Grand Prix des Associations Littéraires, catégorie Belles-Lettres (Afrique) - 2015
Prix Etisalat de littérature - 2016
Finaliste du Prix Première - 2015
Finaliste du Prix du roman des Etudiants Télérama - 2015
Grand Prix SGDL du 1er roman - 2014
Prix de littérature de la ville de Graz - 2014
En première sélection du Prix de la page 111 - 2014
En première sélection du Prix Wepler - 2014

Tous les soirs au Tram 83 on voit débouler les étudiants en grève et les creuseurs en mal de sexe, les canetons aguicheurs, les touristes de première classe et les aides-serveuses, les biscottes et les demoiselles d’Avignon, la diva des chemins de fer et Mortel Combat, bref, toute la Ville-Pays prête à en découdre sur des musiques inouïes, réunie là dans l’espoir de voir le monde comme il va et comme il pourrait dégénérer. Lucien, tout juste débarqué de l’Arrière-Pays pour échapper aux diverses polices politiques, s’accroche à son stylo au milieu du tumulte et se retrouve sans s’en rendre compte coincé dans une mine de diamants, en garde à vue, ou dans le lit d’une fille aux seins-grosses-tomates. Il émeut ces dames ! Pendant ce temps, Requiem, magouilleur en diable, ex-pote du susnommé, et Malingeau, éditeur et amateur de chair fraîche, se disputent allègrement les foules. Car dans la Ville-Pays, n’en déplaise au ridicule Général dissident, il n’y a qu’une chose qui compte : régner sur le Tram 83 et s’attirer les bonnes grâces de ce peuple turbulent et menteur, toujours au bord de l’émeute. Premier roman éminemment poétique et nerveux, Tram 83 est une incroyable plongée dans la langue et l’énergie d’un pays réinventé, un raz-de-marée halluciné et drôle où dans chaque phrase cogne une féroce envie de vivre. Bienvenue ailleurs.
Mots et Cie
35 rue Armagnac

lundi 6 juin 2016

un roman-univers abyssal !

le 11 juin prochain à la librairie Mots et cie,
 à Carcassonne, à 10h30, 
en présence de Benoît Virot, 
grand timonier, créateur de la revue Le nouvel Attila 
et des éditions du même nom, 
lecture par Valérie Schlée
Le dictionnaire Khazar ! 
Il n'est pas dit s'il sera lu l'exemplaire féminin ou masculin...
 
 
« Mon roman se lit de la même façon qu’on admire une sculpture : il n’a ni début ni milieu ni fin, il faut en faire le tour. »
(Milorad Pavić)
« Un monstre qui tient de la blague byzantine, du roman d’aventure et du poème mystique : un déchaînement d’érudition rigolarde à la Borges (…) Une spirale d’ombres et d’échos qui adore faire trébucher le lecteur pour mieux le réveiller (…) Ce n’est pas tout à fait fréquent de rencontrer un livre qui ne propose rien moins que de recréer le monde. » Evelyne Pieillier, Le Magazine littéraire

Le Dictionnaire Khazar relate, sous forme de dictionnaire et du point de vue successif d’un rabbin, d’un derviche et d’un prêtre, l’histoire et la dispersion du peuple khazar, peuple nomade et guerrier fixé au VIIe siècle entre la mer Noire et la mer Caspienne, fameux pour ses chasseurs de rêves. Les Khazars disparurent après que leur « Khagan » eut promis d’épouser la religion du sage qui aurait le mieux interprété l’un de ses rêves. Début de la polémique khazare : nul ne s’est jamais accordé sur le déroulement ni sur l’issue de la conférence… mais le peuple khazar a bel et bien disparu.

Ce roman est aussi une encyclopédie, un recueil de légendes apocryphes, un ouvrage de mystique, un traité de philologie, une somme de biographies puisant aux sources hermétiques, cabbalistiques, cathares et bogomiles. L’esprit de Borges qui aurait infusé Tolkien dans une suite aux Mille et une nuits. Paru en Yougloslavie en 1984, et ayant connu un succès mondial grâce à la France.

Texte de Milorad Pavić
Traduit du serbe par Maria Béjanovska